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2013-05-18 13:55:28 UTC
Dans la sourates 38 dite « les Prophètes », le verset 11 dit : « vous avez annulé, par votre charabia, ce que la Torah et l'Evangile avait déclaré en camouflant la vérité avec des mensonges et des falsifications. Vous avez fabriqué des proclamations en Notre nom que Nous n'avons jamais autorisé. » Les auteurs du « True Furqan » continuent en désignant l'auteur de ces « mensonges», exprimés ci-dessus, comme un suppôt de Satan. « Ce soit disant prophète est catégoriquement un messager de Satan, le banni, envoyés à un peuple d'infidèles. » Verset 18 de la même sourate.
Dans la sourate suivante, appelée « les conspirateurs », on lit explicitement : « Nous n'avons jamais envoyé un message qui exhortait ses disciples à être polygames et à les conduire à une invasion contre Nos adorateurs pacifistes ». Ce type de versets foisonne dans le livre : la Sourates 40 dite « Les illettrés », attaque le Prophète de l'islam de plein fouet : « Le fait qu'un illettré a pu enseigner à des illettrés, c'est comme si l'aveugle guidait l'aveugle. Ce n'est pas plausible. »
C'est ensuite au tour de la prière d'être remise en cause dans la sourate 42, dite « La prière». Dans cette sourate, un verset exempt le croyant de la prière obligatoire en disant « une action charitable sans prière est supérieure à toutes mauvaises actions avec prière ». Le djihad, l’effort dans la voie de Dieu, est ensuite mal interprété avant d’être interdit dans la sourate 43 dite « le Roi » : « Vous avez supposé que Nous avons proclamé « Tue pour la cause de ton Seigneur et soit attentif car Il est l'Omniscient et Le Sage. » Tous les ordres qui incitent aveuglément à la mort ne proviennent pas d'un dieu savant et avisé, mais de Satan le Rebel ».
Les versets accusant et rectifiant tous les sujets polémiques sont nombreux. L'exemple des femmes est probant dans la sourate 24 dite « les femmes » :i[ « pourquoi avez-vous dégradée les femmes au point d'en faire des marchandises que vous pouvez acheter et vendre […]. Une femme respectant votre Charia est la moitié d'un héritier. « l'homme a deux fois la valeur héritière d'une femme ». Pour faire pire, elle ne vaut que la moitié d'un témoin […]. Sans aucune interrogation, c'est la loi des injustes. »]i
La méthode de révélation de ce « true furqan » demeure inconnue. Aucune indication n’est citée à ce propos. Rien n'est clairement dit. C'est arrivé comme une i[« inspiration […] Nous l'avons versé dans le cœur d'un homme que Nous avons choisi. » Aucune autre précision sur cet homme, son nom, son histoire, ses origines, mais tout bonnement l’on nous « implore de l'accepter volontairement et d'y croire complètement »]i. (Chapitre 69, verset 6).
Aucune réaction dans le monde musulman, en comparaison avec un court métrage bidon sur mahomet.