Question:
La bible confirme-t-elle l'existence des LICORNES, dont parlent certaines versions?
Yannick depuis 2008
2009-05-02 15:56:20 UTC
La Bible de Saci, la traduction d’Ostervald et d’autres versions parlent de licornes en Psaumes 22:21; 29:6; 92:10. La Septante grecque a rendu "re´ém" (le mot hébreux dans ce texte) dans le sens de “à une corne”, ou licorne.
Neuf réponses:
anonymous
2009-05-02 16:07:26 UTC
La Bible de Saci, la traduction d’Ostervald et d’autres versions parlent de licornes. Mais ce n’est pas le cas des versions modernes qui rendent l’hébreu de manière exacte. — Psaumes 22:21; 29:6; 92:10, MN (22:22; 29:6; 92:11, Ostervald).



À travers les siècles se sont formés des mythes qui parlent d’un animal ayant le corps et la tête d’un cheval, mais les pattes d’un cerf et la queue d’un lion. La caractéristique peut-être la plus typique de cette créature légendaire est la corne unique vrillée qu’elle porte sur le front. (Le professeur Paul Haupt explique: ‘Dans les collections médiévales, les cornes de rhinocéros ou les défenses de narvals (également appelés licornes de mer) étaient assimilées à des cornes de licornes.’)



“On croyait autrefois que la corne de licorne contenait un antipoisons, et, au Moyen Âge, des poudres prétendument faites de ces cornes se vendaient à des prix extrêmement élevés. La plupart des savants pensent que la notion de licorne était née des récits transmis de bouche à oreille en Europe sur le rhinocéros.” (The World Book Encyclopedia). Certains monuments assyriens et babyloniens portent des représentations d’animaux à une corne. On estime aujourd’hui qu’il s’agit de cerfs, de bouquetins, de vaches ou de taureaux vus de profil, sous un angle qui ne montre pas les deux cornes.



Cela n’est pas sans intérêt pour ceux qui étudient la Bible , car les Écritures évoquent neuf fois un animal par le terme hébreu re´ém (Nombres 23:22; 24:8; Deutéronome 33:17; Job 39:9, 10; Psaumes 22:21; 29:6; 92:10; Ésaïe 34:7). Les traducteurs ont longtemps été dans le doute quant à l’identité de l’animal. La Septante grecque a rendu re´ém dans le sens de “à une corne”, ou licorne. La Vulgate latine le traduit souvent par “rhinocéros”. D’autres versions emploient “bœuf sauvage”, “bêtes sauvages” ou “buffle”. Robert Young transcrit simplement l’hébreu en anglais par “Reem”, ce qui n’éclaire pas le lecteur.



Les biblistes modernes ont pourtant grandement fait la lumière sur re´ém. Les lexicographes Ludwig Kœhler et Walter Baumgartner expliquent que ce mot désigne les “bœufs sauvages”, connus sous le nom scientifique de bos primigenius. Il s’agit là d’une “subdivision de la grande famille des ongulés à cornes”. On peut lire dans la Nouvelle Encyclopédie britannique:



“Certains passages poétiques de l’Ancien Testament évoquent un puissant et splendide animal à corne appelé re´ém. Ce mot est rendu par ‘licorne’ ou ‘rhinocéros’ dans beaucoup de versions, mais de nombreuses traductions modernes préfèrent ‘bœuf sauvage’ (aurochs) qui est le sens exact de l’hébreu re´ém.”



Comme en français courant “bœuf” emporte l’idée d’un mâle castré, Les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau rendent constamment re´ém, de façon exacte, par “taureau sauvage”. L’aurochs (bœuf ou taureau sauvage) s’est apparemment éteint au XVIIe siècle, mais les savants sont arrivés à la conclusion qu’il était sensiblement différent de la licorne dont parlent les légendes. L’ancien aurochs avait un corps haut d’environ 1,80 mètre et long de quelque 3 mètres. Il pouvait peser jusqu’à 900 kilogrammes, et chacune de ses deux cornes pouvait mesurer plus de 75 centimètres de long.



Cela s’accorde certainement avec l’emploi de re´ém, ou taureau sauvage, dans la Bible. Il était connu pour être un animal fort et indocile (Job 39:10, 11), mais aussi rapide (Nombres 23:22; 24:8). Il possédait sans doute deux cornes, et non une seule comme la légendaire licorne. Moïse a mentionné ses cornes dans une allusion imagée aux deux tribus puissantes qui sortiraient des deux fils de Joseph. — Deutéronome 33:17.



La Bible ne corrobore donc pas la notion de licornes, rendues célèbres par les légendes. Elle décrit de façon exacte bien que succincte l’imposant et effrayant aurochs, ou taureau sauvage, qui existait aux temps bibliques et jusqu’à un passé relativement récent.
Topaze
2009-05-02 23:06:44 UTC
Que je me souvienne, non. Par contre elle parle des géants....
Amaytois
2009-05-03 19:10:05 UTC
Bonsoir



Ceux qui étudient la Bible, pourrons voir que les Écritures évoquent neuf fois un animal par le terme hébreu re’ém (Nombres 23:22; 24:8; Deutéronome 33:17; Job 39:9, 10; Psaumes 22:21; 29:6; 92:10; Ésaïe 34:7). Les traducteurs ont longtemps été dans le doute quant à l’identité de l’animal. La Septante grecque a rendu re’ém dans le sens de “à une corne”, ou licorne. La Vulgate latine le traduit souvent par “rhinocéros”. D’autres versions emploient “bœuf sauvage”, “bêtes sauvages” ou “buffle”. Robert Young transcrit simplement l’hébreu en anglais par “Reem”, ce qui n’éclaire pas le lecteur.



Les biblistes modernes ont pourtant grandement fait la lumière sur re’ém. Les lexicographes Ludwig Kœhler et Walter Baumgartner expliquent que ce mot désigne les “bœufs sauvages”, connus sous le nom scientifique de bos primigenius. Il s’agit là d’une “subdivision de la grande famille des ongulés à cornes”.
Sadioba, Princesse Peulh
2009-05-02 23:10:36 UTC
Désolé mais dans ma version (Nouvelle Version Segond Révisée), le mot licorne n'apparait pas à aucun des passages que tu indiquent. Dans les psaumes 22 et 29, ils parlent du "buffle" et pas de licorne. Bizarre quand même ces traductions. Sinon, non, il n'y a pas de licornes dans la Bible, jamais entendu parlé.
.
2009-05-02 23:06:52 UTC
je ne sais pas
ch h
2009-05-02 22:59:57 UTC
tu demande à george w bush
Lepoint D
2009-05-02 23:00:58 UTC
ce n'est qu'un mythe qu'on a fait croire aux ignorants.
anonymous
2009-05-02 23:08:19 UTC
Voici maintenant quelques textes tirés de la littérature Jéhoviste qui sont utilisés comme soutient à leur travail de déchristianisation du monde. Ces citations proviennent du livre «Comment raisonner à partir des Écritures» publié par la Watchtower Bible And Tract Society of New-York, sous la rubrique Croix. Lisons d'abord ces affirmations pour ensuite les analyser :



«Définition: La plupart des églises de la chrétienté enseignent que l'instrument de supplice sur lequel Jésus Christ a été mis à mort était une croix. Ce mot est tiré du latin Crux»



«le mot grec rendu par croix dans de nombreuses traductions modernes de la bible(poteau de supplice dans la traduction du monde nouveau la bible employée et traduite par les témoins de Jéhovah eux-même ici, c'est moi qui rajoute) est stauros. En grec classique, ce terme désignait simplement un poteau dressé, ou pieu. Plus tard, il en est venu à s'appliquer aussi à un poteau d'exécution muni d'une barre transversale.C'est ce que reconnaît un dictionnaire biblique en ces termes: «Le mot grec(stauros) que l'on traduit par une croix signifie à proprement parler poteau; c'est un pieu dressé, ou palis, auquel on pouvait pendre quelque chose, ou qui pouvait servir à clôturer un terrain(...)Même chez les romains, la crux (dont dérive notre mot croix) devait être à l'origine un poteau droit»-- The impérial Bible-Dictionary(Londres,1874)de P.Fairbairn, tome I , p.376.»



Ici veuillez noter une chose, la date de la citation(1874) !!! Plus loin on poursuit dans le style de la Watchtower (l'organisation des Témoins de Jéhovah)



«Quel fut l'instrument utilisé pour l'exécution du fils de Dieu? On notera avec intérêt que les écritures le désignent parfois par le mot xylon, qu'un lexique grec-anglais(Greek-English Lexicon de Linddell et Scott) définit ainsi:"Bois coupé et prêt à être utilisé, bois de chauffage, bois de construction, etc.(...)poteau sur lequel les criminels étaient empalés"(Londres, 1968,pp.1191,1192))»



Un peu plus loin nous lisons toujours dans le même livre sous la même rubrique:



«J.Parson a écrit ce qui suit:"Dans le grec original, pas un seul livre du nouveau testament ne contient la moindre phrase prouvant même indirectement que le stauros utilisé pour Jésus était autre chose qu'un stauros ordinaire; rien ne prouve, à plus forte raison, qu'il se composait non pas d'une, mais bien de deux pièces de bois clouées ensemble en forme de croix(The non-Christian Cross pp. 23,24; voir aussi The compagnion Bible (Londres 1896) appendice n*162)"»



Encore une fois veuillez noter la date de l'ouvrage référé dans un livre que les témoins de Jéhovah ont publié en Anglais en 1985 et en français en 1986. Y-aurait-il anguille sous roche? Pour ceux qui ont lu précédemment l'article sur les origines occultes des Témoins de Jéhovah il y a de quoi le penser !



Nous devons donc trouver réponse à cette question qui est de savoir si Jésus est oui ou non mort sur une croix ou un poteau ? Cette réponse est d'autant plus importante qu'étant donné qu'il s'agit d'un dogme de foi chez les Témoins et que s'il s'avérait qu'il soit erroné cela remettrait tout en question concernant la confiance à donner à cette religion et sa «vérité». Car ce n'est pas de la petite bière que cette organisation puisque la Watchtower se prétend la seule vraie religion sur terre! Ce qui revient à poser comme autre formulation, s'il ne sont pas des émissaires de Dieu comme il le prétendent de qui le sont-il ?

Croix ou poteau ?



Preuve Biblique



Il est important de noter que la bible ne donne aucune description du fameux «stauros», de ce qu'il a l'air ou de sa forme. Comme on sait que selon un lexique, ce mot peut représenter n'importe quel bout de bois et même un piquet de clôture, cela appelle à une certaine prudence. Comment la Watchtower pourrait-elle après deux milles ans d'histoire répétant que Jésus est mort sur une croix, décider que le stauros de la bible ne représente plus une croix dans la bible telle que nous l'avons toujours appris?



Ce qui est intéressant par contre c'est que la bible donne des points dignes d'intérêt au sujet de la crucifixion. Lisons par exemple ce célèbre texte concernant l'apôtre Thomas :



Jean 20:25 «Et les autres disciples lui dirent : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois les marques des clous en ses mains, et si je ne mets ma main dans son coté, je ne le croirai point» (Traduction 1874 Société Biblique américaine)



Le même passage dans la Bible Louis Second : Jn:20:25: «Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point.» LSG



Veuillez noter s'il vous plaît le pluriel du mot clous. Ainsi Thomas dit donc que Jésus avait été pénétré par plusieurs clous dans les mains. Maintenant, regardons la représentation de Jésus cloué sur un poteau et demandons-nous, comment les publications de la Watchtower dépeignent-elle Jésus? Avec ses mains jointes ensemble et pénétrées par un seul clou? Ce verset prouve du moins que la Watchtower ignore ce petit détail biblique provenant de la bible elle-même. Et tous, nous comprenons bien que si les mains de Jésus étaient séparées de part et d'autres par la barre transversale de la croix qu'il fallait des clous au pluriel (un pour chaque main) et c'est bien ce que nous dit Thomas. Il s'agit d'un mauvais début pour la Watchtower, n'est-ce pas ?



La seconde évidence est donnée ici dans Mathieu :



Mathieu 27:37 «Ils placèrent aussi au-dessus de sa tête le motif de sa condamnation ainsi libellé : «Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs.»



La compréhension la plus logique de cet événement est la suivante: si Jésus était pendu par les mains, comme le clame la Watchtower, cloué au poteau les mains au-dessus de sa tête et bien il aurait été plus correct de dire «Ils placèrent aussi au-dessus de ses mains le motif de sa condamnation». Si l'on suit le raisonnement de la Wt bien sûr. Bien que ces deux versets ne soient pas à eux seuls la preuve de la crucifixion, ils nous apportent des indications et des points de compréhension comme quoi Jésus a été mis à mort sur une croix traditionnelle: c'est-à-dire un pieu avec une traverse.



Les premiers écrits chrétiens



Un fait qui est bizarrement ignoré par la WTS, est que des preuves existent en dehors de la bible qui décrivent la forme exacte des « stauros » et cette forme c'est la croix en T avec une traverse abaissée. C'est ici un point très important pour comprendre comment la Watchtower s'y prend pour travestir les enseignements du christianisme. Les Témoins de Jéhovah font tous simplement comme si le monde s'était arrêté avec le dernier livre de la bible et avait repris son cour seulement à l'arrivée du fondateur de la Watchtower un dénommé Russell. C'est inimaginable que personne dans cette organisation ne semble réaliser que les apôtres avaient converti des gens et que ces nouveaux chrétiens ont écrit sur le Christianisme et que nous possédons ces livres!!!



D'abord, nous retrouvons très tôt un certain nombre de descriptions dans les premiers textes chrétiens. Notez que ceux-ci ont été écrits tandis que la langue grecque biblique était toujours vivante, et alors que la pratique cruelle de l'exécution que nous appelons crucifixion était encore effectuée par les Romains.



Sources Historiques



Nous trouvons même des mentions concernant la forme de la croix par d'anciens auteurs non Chrétiens.



L'auteur grec Lukianos (120-180) a écrit que la lettre T avait reçu « une mauvaise signification» en raison «de l'instrument de supplice que les tirants utilisait pour y accrocher les gens». (Lukianos dans " Iudicium Vocalium 12 ")



(37-apr. 110AD) L'historien juif le plus connu du premier siècle, Josèphe, a écrit dans Antiquités judaïques : « Cet homme était le Christ... Pilate l'a condamné à la croix... Il leur est apparu, vivant, le troisième jour.»Premières Sources Chrétiennes Écrites



Ignace (50-apr. 115 AD) L'écrivain Ignace écrivait dans son Épître aux Tralliens, «C'est en réalité qu'il fut crucifié, non en apparence, non en imagination, non en tromperie. Il mourut réellement, il fut enseveli, et il est ressuscité des morts.»



L'apologiste chrétien Justin, écrivant autour de 160 après J-C (longtemps avant Constantin) a fait mention dans ses textes de la forme de la croix au moins deux fois:



«Et la forme humaine diffère de celle des irrationnels animaux en aucune autre façon que lorsque l'être est debout ayant ses mains étendues… et ceci démontre aucune autre forme que celle de la croix»(Justin "Première Apologie")



«For the one beam is placed upright, from which the highest extremity is raised up into a horn, when the other beam is fitted on to it, and the ends appear on both sides as horns joined on to the one horn.» (Justin's "Dialogue With Trypho", Chap XC in ANF, p. 245)



Quelques décennies plus tard Irénée écrira:



«la forme même de la croix, aussi, a cinq extrémités, deux dans la longueur, deux dans la largeur, et une au milieu, sur laquelle la personne est fixé par les clous.» (Irénée, Contre les Hérésies)



En 197 après Jésus-Christ Tertullien écrivait :



«Le morceau de bois qui est fixé dans la terre en position droite est une partie
le moustachu
2009-05-02 23:06:12 UTC
c'est pas dans la bible de saint Bush de californie ?


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