Il est certain que Dieu "n'existe pas". S'il y a un Dieu,
*soit il est : c'est l'idée du Dieu ontologique et source de tout comme l'expose Thomas d'Aquin
*soit "il advient" comme disait l'autre qui, comme hébraïsant, exposait la conscience flottante du temps développée par la grammaire hébraïque qui rencontre l'idée actuelle de temps quantique comme l'expose Etienne Klein (après Whitehead.).
La demande de preuve est assez sotte dans la mesure où elle sert surtout à éviter de répondre à des questions simples sur les croyances athées comme :
*l'orthodoxie du littéralisme,
*l'incapacité de distinguer un mythe d'une allégorie (a fortiori d'une fable ou d'une fadaise)
*l'idée que la pensée herméneutique date de l'avant veille,
*que tous les monothéismes refusent l'évolution
*que le créationisme date de toute éternité
*que l'interprétation se fait "comme ça arrange le croyant"
*le renvoi aux coryances des savoirs issus de sciences dont iils ne savent rien (les sciences humaines en général, en particulier l'histoire, la plhilosophie, l'anthropologie, la sociologie) comme le montre l'automatique " sciences religieuses est un oxymore"
*que les philosophies sont exemptes de dogmatisme,
*que le dogmatisme est le monopole universel des religions à l'exclusion de tout autre type de pensée et par exemple, la pensée scientifique,
*que la pensée scientifique est un monople athée (les croyants étant toujours soupçonnés de "mauvaise foi" Oops !),
*que "les croyants sont incapables de penser par eux-mêmes",
*que les religions sont dépourvues de rationalité (car ils entendent rationalité sur le mode positiviste donc "rationaliste" au lieu de comprendre que les mythes sont une forme de rationalité ou que la rationalité telle qu'entendue aux 4ème 5ème siècles de l'ère couante n'est pas celle postérieure à Descartes)
Il faut te mettre dans la tête que l'athisme populaire n'est pas une position philosophique comme au 18ème siècle et même au 19ème. C'est devenu un suprématisme. Peu importe qu'il y ait ou non un Dieu ; l'essence de l'affirmation athée se résume par "ici mieux qu'en face" et donc "être plus intelligent que les croyants". Le reste est sans importance et n'est pas même pensé. Cela se voit facilement quand on pose une question sur l'emploi des mots propres, les diverses écoles philosophiques, les incohérences du discours des militants athées en regard de ce qu'ils disent être le fondement de leur pensée. Les réponses noient le poisson, tente de rendre réversible ce qui ne l'est pas (ce qui montre des difficultés avec le raisonnement logique), changent de sujet comme si la question était trop chaude, pâtaugent lamentablement dans la défense corporatiste.