@ Perseph'one : Tu compares deux choses mais ta conclusion est fausse. Voici pourquoi :
Tu écris : " Le Christ nous apprend, par exemple que l'homme n'a pas été fait pour le sabbat, mais le sabbat pour l'homme... Ainsi, si quelqu'un est en danger de mort pendant le sabbat, on le soigne, on passe outre l'interdiction de travailler, car la Vie est plus importante que la Loi, l'amour est au-dessus de la Lettre..."
Sauf que la Loi donnée par Dieu n'interdisait pas de soigner un malade durant le Sabbat ! Offrir des soins à un malade n'a jamais été signalé comme un travail par Dieu. Pas plus, du reste, que le fait de venir au secours d'un animal en danger de mort (Matthieu 12:11). En soignant un malade le jour du sabbat on ne transgressait pas cette loi divine.
D'autre part, es-tu vraiment certaine que " Christ privilégie l'amour et la vie et nous demande de toujours choisir la Vie et non la mort " ? Même si cela signifie désobéir sciemment à une loi formelle de Dieu ?
Si oui, médite sur ces paroles du Christ :
" Et celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas, n'est pas digne de moi. Celui qui aura trouvé sa vie, la perdra ; et celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la trouvera." (Matthieu 10:38, 39)
" Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra; et quiconque la perdra, la retrouvera." (Luc 17:33)
Chercher sauver sa vie "à tout prix", c'est agir exactement comme Satan le souhaite (compare avec Job 2:4, 5 : " Mais Satan répondit à Jéhovah et dit : “ Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme. Pour changer, avance ta main, s’il te plaît, et touche jusqu’à son os et à sa chair, et vois s’il ne te maudit pas à ta face. ”)
Les premiers chrétiens qui mouraient dévorés par les chiens ou d'autres bêtes sauvages dans les arênes de Rome l'avaient bien compris, eux :
“Les chrétiens refusaient de (...) sacrifier au génie de l’empereur — ce qui aujourd’hui équivaut approximativement au refus de saluer le drapeau ou de répéter le serment d’obéissance. (...) Les chrétiens qui se rétractaient étaient en petit nombre, bien qu’on gardât généralement à leur intention, dans l’arène, un autel sur lequel brûlait un feu. Déposer une pincée d’encens sur l’autel, voilà tout ce qui était requis d’un prisonnier; on lui donnait alors un certificat de sacrifice et il était libre. On lui expliquait aussi, avec soin, qu’il n’adorait pas l’empereur, mais qu’il lui reconnaissait simplement un caractère divin lié à sa position de chef de l’Ãtat romain. Cependant, presque aucun chrétien ne saisissait cette occasion d’échapper.” — Those About to Die (New York, 1958) de D. Mannix, pp. 135, 137.
Un homme qui est mort à cause de son respect pour une loi formelle de Dieu sera ramené à la vie lors de la résurrection ; il "retrouvera" la vie (Luc 17:33). Celui qui considère sa misérable petite vie actuelle comme plus importante que le soutien de la souveraineté universelle de Dieu ne peut guère espérer de miséricorde de sa part.
En fait, tout est une question de foi, de confiance en Dieu et d'obéissance.