Shani, j’appuie ta démarche; les commentaires de Red n'ont jamais été agressifs; bien au contraire.
Les réponses de julien sont généralement très pertinentes, mais nous sommes tous voué à l'erreur
Notre modèle est le Prophète. Il a placé la barre très haut. Faisons ce qu'on peut
Aïsha: « Il ne parlait jamais du mal de quiconque. Au lieu de rendre le mal pour le mal, il avait l'habitude de pardonner ceux qui l'offensaient. Il ne supportait pas l'iniquité et ne pensait jamais à se venger. Il ne frappa jamais une servante, un serviteur ou un esclave, même une créature muette. Il ne refusait jamais une requête raisonnable à quiconque la lui présentait. »
Ali b.Abi Taleb: « Le Prophète était d'humeur toujours gaie, il était bienveillant et avait un intérieur limpide. Affable et courtois, il ne se montrait jamais rude envers quelqu'un, il gardait ordinairement le silence au lieu de lui répondre brutalement ou d'accéder à sa demande inacceptable. Ceux qui connaissaient ses habitudes, comprenaient ce que son silence veut dire. Il n'aimait faire de la peine à personne, plutôt il les rassurait car il était plein de gentillesse et de compassion. Il était d'une bienveillance et d'une générosité extrêmes, aimant la vérité et la bonté. C'était un plaisir d'être en sa compagnie. »
Hind, fils de Khadija: « Il avait bon coeur, il était doux et d'humeur agréable. Il n'aimait offenser personne. Il se montrait toujours reconnaissant pour la moindre faveur. Il acceptait de bonne grâce toute nourriture qu'on plaçait devant lui. Il ne se montrait jamais furieux pour toute offense à sa propre personne, ni ne songeait-il à se venger ou à trahir. Mais si quelqu'un s'opposait à ce qui est juste et vrai, il se sentait affligé et se mettait toujours du côté de la vérité et de la justice avec toutes ses forces. »
Ibn Abbas: « Plus généreux que nous tous, était le prophète qui partageait libéralement ce qu'il avait pendant le Ramadan. Il ne disait jamais ‘non' à une requête et ne prenait jamais seul son repas. Il invitait tout le monde autour de lui, malgré le peu de nourriture. Il nous a demandé de l'informer si un musulman venait à mourir sans avoir payé ses dettes afin de les rembourser pour lui... »
Anas b.Malik: « J'ai servi le Messager de Dieu pendant dix ans, il ne m'a jamais apostrophé, ni adressé le moindre reproche sur ce que j'ai fait ou ce que je n'ai pas fait. Il avait le meilleur caractère du monde. Je n'ai jamais touché ni velours ni soie plus doux que sa main, ni senti un musc ou un parfum à l'odeur plus agréable que la sueur du Prophète. »
On dit de lui qu'il commandait un empire sans avoir le moindre sentiment de gloire ni de grandeur; il se glorifiait d'être l'esclave de Dieu; Il contrôlait d'énormes richesses mais il vivait dans une pauvreté telle que pendant des mois, le feu ne s'allumait pas dans son foyer et il passait des jours sans manger. Sa provision n'a jamais dépassé une poignée d'orge; s'il lui arrive de posséder quelques pièces de monnaie, il se précipite d'en faire don le soir avant de se coucher. Abu Darr rapporte cette remarque que le Prophète lui a faite lors d'un voyage: ‘‘Abu Darr, si le Mont Uhud devait être transformé en or pour moi, je ne voudrais pas voir s'écouler trois nuits avec un seul dinar en ma possession. Naturellement, cela ne tient pas compte de toute somme que je pourrais mettre de côté pour rembourser les dettes de quelqu'un. Un jour Omar, le voyant allongé sur une vieille natte laissant des traces sur son dos, lui dit: ‘‘ O Messager de Dieu! N'est-il pas affligeant de voir les Césars et les Cosroès se vautrer dans le luxe, alors que le Messager d'Allah vit avec des moyens aussi médiocres ?'' Il lui répondit ainsi: ‘‘Ne voudrais-tu pas, Omar, que César et Cosroès choisissent ce monde et moi l'au-delà?''
Il reçut de la province de Fadak quatre chameaux chargés de céréales pour les besoins de sa famille. Après avoir prélevé une part pour rembourser une dette, il chargea Bilal de distribuer le reste aux pauvres et aux nécessiteux. Bilal n'ayant pas tout distribué, faute de pauvres, il en restait un peu. Le Prophète en fut troublé, affirmant: ‘‘Je ne pourrai gagner mon logis tant qu'il en reste de ce ramassis mondain. Il passa la nuit dans la mosquée et regagna sa demeure le lendemain matin après que Bilal lui eut annoncé que Dieu, dans Sa grâce, a bien voulu le soulager de ce fardeau.'' Il ne pouvait dormir en ayant de l'argent en sa possession, cela troublerait son sommeil.
Un compagnon lui offrit un châle à un moment où il en avait besoin. Un homme qui était près de lui fit cette remarque: Qu'il est beau, le châle! Aussitôt, le Prophète lui offrit le châle.
Aïcha raconta après sa mort: ‘‘le Prophète a quitté ce monde et il n'a jamais mangé deux bons repas en un jour.'' Elle ajouta que le jour où il quitta ce monde, elle n'avait rien chez elle sauf une poignée d'orge. Sa cotte de mailles était déjà mise en gage chez un Juif.