Païen,enne : adj; & n; (lat. paganus, paysan)
1. Adepte des cultes polythéistes de l'antiquité et part. du polythéisme gréco-latin (par oppo. à chrétien)
2. Adepte d'une religion polythéiste ou fétichiste.
3. Littéraire : Impie, mécréant.
extrait du Petit Larousse Illustré.
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Voici la traduction mot à mot de Chouraqui pour le passage de Galates 2:12:
Avant que ceux de Ia‘acob ne soient venus, il mangeait avec les goîm.
Mais quand ils sont venus,
il s’est retiré et séparé, en frémissant de ceux de la circoncision.
http://nachouraqui.tripod.com/id52.htm
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GOYIM
(Nations).
1. Royaume du roi Tidal, un allié du roi élamite Kedorlaomer (Gn 14:1-9).
De nombreuses hypothèses ont été émises, mais on n’a pas réussi à situer ce territoire.
En raison du sens de ce mot et du fait qu’il est rendu dans d’autres textes (Jg 4:2 ; Is 9:1) par un nom commun (“ nations ”) plutôt que par un nom propre, certains pensent que Goyim désignait un amalgame de tribus issues de diverses nations.
— Voir TIDAL.
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TIDAL
Roi de Goyim, allié ou vassal du roi d’Élam Kedorlaomer au moment où ces deux monarques et deux autres soumirent cinq rois près de la mer Morte.
Au bout de 12 ans de domination, les cinq rois vaincus organisèrent une rébellion.
Tidal, Kedorlaomer et les autres vinrent par l’O. pour la mater, et à cette occasion ils prirent des dépouilles et des captifs, dont Lot, neveu d’Abraham.
Abraham poursuivit les oppresseurs et reprit les prisonniers ainsi que les biens pillés, mais rien n’indique que Tidal ou les rois qui l’accompagnaient furent capturés ou tués.
— Gn 14:1-17.
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Ce terme de " gens des nations " est tout à fait approprié et était très clair pour les juifs de l'époque, cela rejoint le passage de Sophonie 3:8 : 8.
" Ainsi, attendez-moi, harangue de IHVH-Adonaï, au jour où je me lèverai pour la prise: oui, mon jugement pour réunir les nations, pour grouper les royaumes, pour répandre contre eux mon exaspération, toute la brûlure de ma narine.
Oui, toute la terre sera mangée au feu de mon ardeur. (Chouraqui).
http://nachouraqui.tripod.com/id70.htm
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Pour tirer la morale de ce passage biblique :
Quand l’apôtre Pierre visita cette ville de Syrie, il fréquenta toute la congrégation, ne craignant pas de manger et de se détendre en toute liberté dans les foyers des croyants non juifs.
Il savait que cela était très bien puisque quelques années plus tôt Dieu l’avait envoyé prêcher à Corneille, le premier Gentil incirconcis qui se convertit au christianisme.
Toutefois, quand quelques chrétiens juifs de Jérusalem, envoyés par Jacques, demi-frère de Jésus, vinrent à Antioche, Pierre craignit d’être critiqué par “ceux du groupe des circoncis” ; il se déroba et se sépara des chrétiens gentils.
D’autres chrétiens juifs circoncis l’imitèrent.
Cela n’était manifestement pas bien.
Ce faisant, Pierre commettait un péché, car il provoquait une division au sein de la congrégation chrétienne.
L’apôtre Paul se trouvait alors à Antioche.
Il fut indigné par ce qu’il vit. Dans sa lettre aux Galates, il explique : “Quand j’ai vu qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de la bonne nouvelle, j’ai dit à Céphas [Pierre] devant tous : ‘Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des nations et non à la manière des Juifs, comment se fait-il que tu contraignes les gens des nations à vivre selon les pratiques des Juifs ?’” (Gal. 2:11-14).
Pierre savait que la Loi de Moïse n’était plus en vigueur.
Il l’avait montré en fréquentant librement les Gentils
(Actes 10:28, 29).
Pourtant, par crainte, il rétablissait des divisions prévues par la Loi de Moïse, alors qu’il savait très bien qu’elle ne s’appliquait plus aux chrétiens juifs (Éph. 2:13-18).
Aussi, en ‘se dérobant et en se séparant’ des chrétiens gentils, il agissait manifestement d’une manière hypocrite par crainte de ce que certains chrétiens juifs, particulièrement ceux qui étaient venus de Jérusalem, pouvaient penser à son sujet.
C’est pourquoi Paul dénonça l’hypocrisie de Pierre devant toute la congrégation.
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